Pourquoi utiliser des raccords en cuivre dans notre plomberie ?
Pourquoi du cuivre en plomberie ?
S’il est un matériau que l’on associe volontiers au travail du plombier, c’est bien le cuivre. Ce métal utilisé depuis des siècles de par le monde, est toujours d’actualité. C’est probablement son coût qui fait que l’on a créé d’autres matériaux de plomberie, mais aucun n’a d’égal que le cuivre. Il faut dire que ses atouts sont nombreux, même si le travailler demeure l’apanage d’expérimentés. On lui reconnaît :
- résistance ;
- longévité ;
- fiabilité ;
- étanchéité ;
- le fait d’être recyclable ;
- bon conducteur thermique.
Tout sur les raccords de plomberie en cuivre
En plomberie, en plus des tuyaux, on utilise des raccords en cuivre tels que :
- manchons ;
- tés ;
- coudes ;
- courbes saut de tubes ;
- bouchons.
Parce qu’un raccord peut être un point sensible et source de fuites, on le préfère fait de ce drôle de métal de couleur orangée. Sa mise en place nécessite de maîtriser quelques techniques telles que soudure, brasure, cintrage. Avec un manchon, on raccorde deux tuyaux. Les tés permettent d’effectuer des embranchements. On emploie un coude pour modifier la direction d’une canalisation. Les bouchons se placent à l’extrémité d’un tube en attente, tandis que, comme son nom l’indique, la courbe saut de tube est un raccord enjambant un autre tuyau. Pour la mise en place des raccords en cuivre on procède à une brasure de nature tendre avec de l’étain, ou forte à base d’argent. Ce travail de plombier nécessite l’emploi d’un poste à souder et d’un chalumeau. Les raccords en cuivre peuvent aussi se visser ou s’assembler par collet battu qui consiste à élargir l’ouverture du tube de cuivre et à le replier, ce qui forme une buttée prête à recevoir un écrou.
Ce qu’il faut savoir sur le cuivre
En plomberie, les tubes en cuivre peuvent venir s’ajouter sur un réseau déjà existant. Et s’ils sont apparents, ils ont l’avantage de pouvoir être peints. Qu’il soit écroui ou recuit, ce métal respecte un meilleur confort acoustique comparé à d’autres matériaux, synthétiques par exemple. La version recuite s’avère malléable et, de ce fait, peut réduire le nombre de raccords à souder ; elle doit toutefois se glisser dans des fourreaux avant d’être encastrée dans la maçonnerie. Plus rigide, l’écroui doit être chauffé pour le cintrage. Un plombier vous confirmera que ces deux versions se côtoient sans problème sur la même installation.
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